Histoire
Un peu d’histoire …
Idéalement située aux portes de l’Yonne, en région Bourgogne, au carrefour de la Champagne et de l’Ile de France, autour d’axes de communication, Villeneuve-sur-Yonne est une commune de charme et de caractère de 5 179 habitants, qui allie tradition et modernité. Traversée par l’Yonne et dotée d’un pont du XIIIe siècle reposant sur l’île d’Amour, elle offre l’opportunité de découvrir un riche patrimoine historique et culturel bâti en huit siècles, dynamisé au fil du temps.
Villeneuve-sur-Yonne dévoile aux touristes et aux amoureux de l’art les Portes de Sens et de Joigny, construites au XIIIe siècle, couvertes d’ardoise au XVIe et aujourd’hui aménagées en musées et salles d’expositions ; l’église Notre-Dame de l’Assomption, dont la construction a débuté au XIIIe siècle, avec une architecture de style gothique et des vitraux d’exception, faisant l’objet aujourd’hui d’une attention toute particulière ; les Tours qui jalonnent les anciens remparts ; le Donjon royal, caractéristique du règne de Philippe-Auguste ; les promenades verdoyantes le long desquelles Joubert et Chateaubriand aimaient flâner ; sans oublier d’autres trésors comme notre théâtre à l’italienne, la Maison aux Sept têtes, le portail Renaissance de l’Hôtel du Dauphin et d’autres belles demeures, ou encore les étangs, véritables havres de paix…
Ces dernières années, en s’appuyant sur des projets concrets et novateurs, la commune s’est dotée de services pour améliorer le cadre de vie, répondre aux attentes des familles qui vivent sur notre territoire et faire en sorte que chacun, toutes générations confondues, puisse trouver sa place dans cette ville qui se veut dynamique et attractive, avec l’objectif de répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Notes d’histoire
La ville est née en 1163 sous le règne du roi Louis VII le Jeune, soucieux de protéger les limites du domaine royal d’Ile-de-France face au comté de Champagne, et de la faire profiter de l’essor économique de l’époque. C’est aux moines Prémontrés de Saint-Marien d’Auxerre qu’il acheta le territoire où allait naître Villeneuve. Un siècle après, la cité était devenue un important bailliage royal et un centre commercial actif.
Après les épreuves économiques de la Guerre de Cent ans, les XVIe et XVIIe siècles voient un nouvel essor de la ville avec le commerce fluvial pour l’approvisionnement de Paris où sont acheminés le bois, les vins des coteaux et le cuir des tanneries.
Dans les années 1680, Bénigne Dauvergne de Saint-Mars, ancien Mousquetaire de la Garde et geôlier du Masque de fer, fut grand bailli de Villeneuve et en 1698 il traversa la ville avec son illustre prisonnier pour aller prendre le gouvernorat de la Bastille.
C’est en 1792 pendant la Révolution que la ville prend son nom actuel de Villeneuve-sur-Yonne en place de Villeneuve-le-Roi.
Le 19 mars 1815, à son retour de l’île d’Elbe, l’empereur Napoléon suivi de sa garde passa à Villeneuve-sur-Yonne aux cris de «vive l’empereur».
Les années 1840 furent marquées par la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Dijon. La gare de Villeneuve fut inaugurée en 1849. Le chemin de fer allait marquer un tournant dans la vie économique locale, sonnant le glas du commerce de rivière mais aussi de l’essor du vignoble désormais rudement concurrencé par les vins du Midi.
Le souvenir des guerres reste présent par le monument aux morts de 1870 et par celui de 1914-1918, œuvre du sculpteur villeneuvien Emile Peynot, Prix de Rome en 1880, qui réalisa de célèbres œuvres à Paris, Lyon, Sens ou Buenos Aires ainsi que la Fontaine Briard de notre ville en 1887.
En 1926 fut élu maire de Villeneuve-sur-Yonne le docteur Marcel Petiot qui défraya la chronique par les crimes monstrueux qu’il commit durant la Seconde Guerre Mondiale.
A partir des années 70, la ville se modernise, les municipalités qui se succèdent développent une zone industrielle aux Sables Rouges, aménagent la nouvelle mairie dans la «Maison aux 95 fenêtres», agrandissent l’hôpital local et se préoccupent de la rénovation du patrimoine.
Parmi les personnalités qui ont séjourné à Villeneuve, outre Joubert et Chateaubriand, on peut citer Thadée et Misia Natanson, les animateurs de la Revue Blanche qui attirèrent à Villeneuve de nombreuses figures du monde artistique et littéraire dont les peintres Vuillard, Bonnard, Toulouse-Lautrec, Vallotton ; plus récemment, l’actrice et danseuse Leslie Caron qui y créa l’auberge de la Lucarne aux Chouettes.