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Le Pont Saint-Nicolas

Premier monument attesté de la ville neuve royale médiévale, dès 1186, le pont #SaintNicolas fut jusqu’au XIVe siècle le vecteur des échanges commerciaux entre le Gâtinais ou les pays de Loire et les foires de Champagne.

Long de 210 mètres, ce pont s’appuie sur la seule île rescapée des aménagements du XIXe siècle : l’île d’Amour, qui porte les vestiges d’un élément de la défense avancée de la ville, la tour Barbe, qui servait alors d’octroi et dont la base est toujours bien visible du côté aval.

Des 16 arches initiales établies à la fin du XIIe siècle, n’en subsistent que 7, côté rive gauche au-delà de l’île, basses et inégalement espacées. On comprend qu’avec le développement du commerce de rivière pour l’approvisionnement de Paris, il fut nécessaire d’en concevoir de plus larges : c’est ainsi que fut édifiée entre 1733 et 1735 par l’ingénieur Boffrand l’arche centrale, qui porte aujourd’hui encore la croix des Mariniers ou croix de saint Nicolas, don de la confrérie des gens de rivière et bénite en 1739 (classée MH). Un motif que l’on retrouve ailleurs dans la ville : au dos de la fontaine Briard ou bien entendu dans la chapelle des Mariniers de l’église de Notre Dame de l’Assomption. Un siècle plus tard, en 1851 puis en 1861, plusieurs arches latérales furent reprises de part et d’autre et encore élargies. Ces aménagements entraînèrent la destruction de la porte du Pont, dont le plan était identique à celui des deux portes de ville subsistantes.